BRONX LA PETITE MORGUE : Laurent Guillaume

Publié le 13 Août 2017

BRONX LA PETITE MORGUE : Laurent Guillaume

   Plonger dans le Bronx où la violence raciale domine les laisser pour compte. Mike, fraîchement sorti de prison, revient dans son quartier malfamé. Il l'a quitté agonisant, il le retrouve moribond. Cependant Mike n'est pas de retour pour se lamenter; il doit régler ses comptes. Son frangin, flic "clean" a disparu dans d'étranges circonstances. Des soupçons, non fondé, salissent la réputation de l'ex-taulard. Et cela le chagrine, au point de chatouiller des voyous et des flics véreux. 

   Jusqu'où va-t-il énerver les caïds du Bronx?

 

   Sur fond de guerre des gangs, de prostitutions, de guerres raciales, Laurent Guillaume dépeint une Amérique divisée en deux. L'eldorado a des relents de pourritures, de camées. La drogue abandonne au passage des corps disloqués. 

    Ce polar noir et profond emporte son lecteur vers cette Amérique trop morbide que Manhattan tente de faire oublier. Mais le vice et la corruption régissent les privés du rêve américain. 

 

    Laurent Guillaume, ancien de la BAC, signe un polar à couper le souffle. A conseiller aux amateurs de texte fort et sans tabou !

"La guerre permet à certains de faire la démonstration de leurs capacités à accomplir ce qui, en temps de paix, serait considéré comme un crime. Pendant la guerre on appelle cela de l'héroïsme, du patriotisme, en temps de paix ça te vaut un séjour à Sing Sing...
- Je te trouve bien cynique.
- Je le suis. J'ai fait la première, la grande, et encore maintenant je me réveille en chialant."

"Peut-être que briser quelques os, faire tomber des ratiches et distribuer des coquards c'est un crime dans ce pays, mais n'oublie pas que le crime c'est le capitalisme des pauvres Micky, dit le gangster. Chacun des gus à qui je file du pognon sait à quoi s'en tenir. Je ne les prends pas en traitre. Aucune banque ne leur prêterait le moindre Buck. Alors ils ont Kerrigan. Avec moi pas de contrats, pas de garantie, pas de caution, bref pas de papelards à la con...On se serre juste la main. C'est un engagement de confiance...Comment qu'on dit déjà Lady?"

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Rédigé par toujoursalapage

Publié dans #p'tit polar entre amis

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