Dis raconte moi une histoire (suite)

Publié le 1 Août 2010

J'étais enfin prête. J'avais posé la boîte fleurie de ma mamie avec son contenu en évidence sur la table. Préalablement, je m'étais assurée que mon beretta était bien chargé et que j'aurais assez de munition au cas où la guerre serait déclarée. J'avais fait confiance à mamie qui avait eu l'intelligence d'acheter deux boîtes de cartouches (une femme prévoyante, il faut aussi savoir qu'elle avait vécu durant la guerre). Je buvais un dernier café et je sortis.

 De nouveau sous la pluie, je me dirigeais vers le commissariat de mon quartier. C'était un commissariat fraîchement rénové. Il avait sûrement du faire partie de la liste de ceux à rénover en priorité.Je me postais devant et remarquais qu'il était fermé. Je fus forcée de constater que ce service public et de sécurité avait des horaires définis et que malheureusement il y avait des horaires définis pour se faire braquer, violer ou tabasser. Passez 22 heures, il nous était conseillé de nous rendre dans un autre commissariat d'un autre quartier. Ma tension avait gravi un échelon supérieur.

Je me concentrais de nouveau pour visualiser la carte qui nous indiquait où nous étions (le gros point rouge vous êtes ici: sans blague, merci de l'info!) et je regardais le parcours à suivre pour atteindre mon autre destination (ils auraient pu aussi indiquer les horaires d'ouverture afin que les malfrats puissent commettre leurs larcins sans être perturbés par le bruit des sirènes: le service public n'est plus ce qu'il était!). Je repartais avec un sentiment de mépris. Il fallait que je relativise, je n'allais sans doute pas être au bout de mes surprises.

 Tourné enfin à droite, mon GPS avait parfaitement fonctionné; pas que je doutasse de mon intellect. mais comme j'étais assez perturbée par ma journée qui ne s'achevait pas, des doutes pouvaient apparaître. Arrivée devant un grand escalier impressionnant du même type de ceux des tribunaux, je marquais un temps d'arrêt. Il fallait vraiment avoir quelques choses d'important à déclarer pour gravir les marches. c'était mon cas. Je pénétrais dans un hall de type grec, ses colonnes d'origine qui soutenaient l'édifice avaient le don d'impressionner. Mes pas m'emmenèrent jusqu'au guichet principal où une brigade entière s'était, sans aucun doute, donné rendez-vous. Une personne devant moi répondait aux questions posées par l'agent. Un autre agent se déplaça dans ma direction et me convia à venir me présenter.

-" Bonsoir, Madame

- Bonsoir, Madame l'agent, Je me présente je suis Sophie Leauclaire et ce que j'ai a déclarer est assez particulier.

- Racontez-moi et je vous dirigerais vers la personne qui sera à même de vous aider"

 Je racontais le début de mon histoire, quand la policière, charmante avec ses jolis yeux noirs, arrêta mon récit. Elle prit le téléphone, composa un numéro interne, expliqua brièvement ma situation. La fin de sa conversation était ponctuée que d'affirmation. Elle raccrocha, me sourit et me demanda de la suivre. Elle me fit patienter dans un couloir qui desservait un nombre impressionnant de bureau capitonné (on aurait pu tuer un homme sans silencieux, personne n'aurait entendu).

L'attente fut longue avant qu'une jeune secrétaire ne me fit entrer dans un superbe bureau feutré. Je m'installais dans un fauteuil confortable, la secrétaire me proposa un café que j'acceptais avec empressement. J'étais, une fois encore, seule avec mes angoisses. Au bout de quelques minutes, la porte derrière moi, s'ouvrit. Un frisson parcourut mon échine, mais je me contrôlais. Il ne pouvait rien m'arriver dans un bâtiment policier. Je laissais la personne traverser le bureau avec  nonchalance. De dos c'était un homme, il ne portait pas d'uniforme mais avait une carrure impressionnant (pas celle d'un bodybuilder mais une jolie musculature). Il se retourna pour prendre possession de son fauteuil. La surprise fut impressionnante à la fois pour moi mais aussi pour cet inspecteur....

Rédigé par alapage

Publié dans #Once upon a time...

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