Le diable vit à Notting Hill : Rachel Johnson

Publié le 16 Septembre 2011

  Y a quelqu'un qui m'a dit de lire :

 

 Le diable vit à Notting Hill de Rachel Johnson

 

 livre août 034Si vous désirez vous plonger dans l'univers de la série Desperate Housewives, vous serez une inconditionnelle de ce roman. Il a reçu le prix des lecteurs (lectrices)  de l'année 2011dans la sélection Le livre de poche.

 Je ne vous laisse pas dans l' expectative plus longtemps. Le roman relate la vie tranquille d'un quartier huppé de Londres qui possède son parc privatif. C'est un quartier très réputé dont les demeures avoisinent les millions de livre. Le lecteur y découvre une panoplie de couples avec ou sans enfants, avec ou sans chiens, jeunes et plus âgés, riches ou moins riches qui vivent en communauté. Au premier coup d'oeil, le lecteur observe la vie tranquille et sans souci de ces familles parfaites et riches. Mais, sous ses apparences se cachent bien des secrets et des manipulations. Tout le monde est beau mais un intrus, un américain milliardaire fraîchement débarqué des USA, possédant toutes les qualités du mari idéal va être à son insue pour certaines, responsable pour d'autres, au coeur des révélations d'infidélité de ces adorables femmes. Les polémiques se développent autour de projets immobiliers véreux de certains propriétaires.

 Rachel Johnson joue avec tous les clichés de la société bourgeoise décrite par deux points de vue de femmes, amies et voisines, Clare et Mimi. Le contraste est important car une est riche et n'a pas d'enfant malgré son désir d'être mère et l'autre est marié à un écolo et a trois enfants et est obligée de travailler pour vivre dans ce petit paradis.

 Toutes les femmes n'ont que des obligations d'ordres vestimentaires pour être parfaite en toutes circonstances. Elles font toutes du yoga pour se reposer de leur journée éreintante. Les enfants sont confiés à des nounous...

 J'avoue parfois mettre sentie "desperate" devant tous ces clichés. Par exemple, la mère bio qui ne mange pas certains aliments. Le mari qui se paie un appart pour ses extra-conjugaux. Les styles de femme sont stéréotypées : la blonde plantureuse et sportive qui a des enfants et que tous les hommes reluquent, la femme mariée qui ne peut pas avoir d'enfant et qui ne pense qu'à cela.

 J'ai ri durant certains passages tel que le récital insupportable des enfants qui jouent du piano et du violoncelle et que les parents félicitent comme de vrais virtuoses.

 J'avoue préférer regarder une bonne série américaine de ce style plutôt que de le lire en roman.

 

 Voici quelques citations tirées du roman :


 " Quand j'essaie d'expliquer ça à des amis de Chelsea, Belgravia ou Hampstead, je leur demande d'imaginer notre square privé non comme deux hectares de pelouses et de parterres fleuris mais comme un territoire aussi convoité que ... la Bosnie."

 " Parfois, ils regardent Virginie avec la même fringale que le vieux labrador familial bavant devant le rôti du dimanche."

 " Exact. Le plaisir d'avoir coïté avec mon mari est légèrement miné par le résultat du calcul mental que j'effectue : j'ai brûlé le montant de calories qu'il y a dans un seul cracker d'avoine beurré. Or j'ai dû en manger au moins sept.

 - Il est normal que les séances de Gymnastique aient remplacé les parties de jambes en l'air chez la plupart des couples. c'est bien plus efficace, dis-je d'une voix ensommeillée."

 

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Rédigé par toujoursalapage

Publié dans #Y a quelqu'un qui m'a dit...

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L
J'aime trop ce bouquin :) Girly à souhait avec du gossip mais pas trop gnagnan :)<br /> TOP
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T
<br /> <br /> C'est un bon moment de détente.<br /> <br /> <br /> <br />
M
<br /> J'enviais beaucoup ces maisons avec parc privatif en pleine ville, sans doute àprès avoir vu "Coup de foudre à Notting Hill" mais après avoir lu ce livre, j'ai changé d'avis!!<br /> <br /> <br />
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